Nous sommes tous habitués à des connexions 4G, et même le plus souvent 5G, à partir de nos smartphones. Pourtant, certains équipements utilisent encore les réseaux 2G des opérateurs téléphoniques.
Des installations encore très présentes
C’est le cas de la téléalarme de nombreux ascenseurs de copropriété, plus du tiers du parc national selon la Fédération des ascenseurs, ou de systèmes anti-intrusion et de téléassistance pour personnes dépendantes. Fin 2024, elle en recensait 232 000 installations sur le territoire national. Or, fin 2026, ces réseaux apparus au début des années 1990 sont conduits à disparaître, ce qui pose un réel problème en termes de sécurité. La fermeture du réseau d’Orange, utilisé aussi par Free, commencera ainsi en mars prochain.
Travaux et vote à prévoir
Cette nouvelle donne doit être rapidement prise en compte, car changer le réseau 2G ne se résume pas seulement à remplacer le boîtier ancien par un nouveau module 4G. Dans certains cas, il faut tirer des câbles ou assurer la connexion à une antenne.
Si les coûts des travaux de transformation sont importants, le vote en assemblée générale devient obligatoire. Ce qui ralentit leur mise en oeuvre.
Les ascensoristes qui reprochent aux opérateurs d’avoir été prévenus tardivement par les opérateurs téléphoniques demandent un délai supplémentaire pour effectuer l’ensemble des travaux. Leurs chances d’être entendu sont minces. Raison de plus pour ne pas attendre le dernier moment avant d’effectuer cette mise à jour et de compromettre la sécurité de la copropriété.


